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Les idées reçues sont omniprésentes dans la rénovation énergétique et plus globalement dans le domaine des économies d’énergie.
Nos conseillers France Rénov’ ont compilé les idées reçues les plus répandues, qu’ils entendent au quotidien, et vous proposent des réponses argumentées selon leur expertise.
Combattre ces idées reçues vous permettra d’appliquer les bons gestes, de choisir les bonnes solutions techniques de travaux et d’éviter les arnaques.
FAUX ! Cette idée reçue est pourtant très répandue, y compris chez les professionnels du secteur. Pourtant, il n’y a aucun doute, vous économiserez beaucoup plus d’énergie pendant la longue période de réduit plutôt qu’en laissant le chauffage toujours à la même température.
1°C de chauffage en moins, c’est environ 7 à 12 % d’économie d’énergie. Plus la température du logement est baissée, plus le système est à l’arrêt longtemps, plus l’économie d’énergie est importante.
Une chaudière, surtout ancienne, préfère fonctionner à plein régime (pleine puissance) sur une période longue (cycle long), plutôt que répéter des cycles courts pour maintenir une température.
Selon votre logement, le système de chauffage rattrapera cette température perdue en quelques heures seulement. Une bonne anticipation des cycles de relance du chauffage vous garantira des économies, sans que cela n’impacte votre confort au quotidien !
Une régulation programmable, voire connectée, permet donc de rendre imperceptibles et surtout très efficaces ces réduits de température.
N.B. : Les températures de consigne sont très variables et fluctuent selon les performances de l’habitat et les habitudes de ses occupants. Nous conseillons : entre 18 et 20°C en occupation jour, entre 16°C et 17°C en occupation nuit, entre 14°C et 16°C en inoccupation courte (moins de 3 jours), et entre 10°C et 12°C en inoccupation longue (plus de 3 jours).
EN SAVOIR PLUS :
VRAI ! Un potentiel d’économie de 40 % est possible. Tout dépend d’où vous partez, à savoir, si vous êtes déjà économe ou au contraire très énergivore. Les éco-gestes sont des gestes de bons sens, très rentables car l’investissement financier est faible voire nul.
Et n’oubliez pas : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas !
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! En France, l’empreinte carbone est estimée selon les sources entre 9 et 10 tonnes de CO2 par habitant par an.
D’après le GIEC, pour limiter le réchauffement à + 1.5 ° en 2050, il faudrait que chaque habitant limite son empreinte à 2 tonnes par an. A l’heure actuelle, à peine 6 % des français ont un impact inférieur à 5 tonnes.
Il n’existe pas de méthode harmonisée pour comparer l’empreinte carbone au niveau mondial, mais il est unanimement reconnu que l’empreinte carbone par habitant des Français est bien supérieure à la moyenne mondiale. Au niveau européen, la France reste l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre.
La production d’énergie faiblement carbonée à l’intérieur de notre pays ne peut donc en aucun cas suffire à garantir notre exemplarité… L’empreinte carbone comptabilise à juste titre l’impact de l’ensemble de nos activités, y compris celles que nous importons d’autres pays. La voiture, la consommation de viande et le chauffage des logements ont de lourdes conséquences sur notre empreinte carbone et utilisent bien souvent des ressources importées.
EN SAVOIR PLUS :
Plaquette ADEME – Tout comprendre : Le changement climatique
FAUX ! L’éclairage, même avec des technologies d’ampoules énergivores (type incandescence et/ou halogène) est loin d’être le plus gros poste de consommation électrique dans un logement. Il peut ne représenter que 10 % de la facture moyenne d’électricité (hors chauffage et eau chaude), c’est-à-dire environ 300 kWh. C’est tout de même un budget de 50 à 75 € par an qu’il est facile de réduire. Chaque geste compte !
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! Même s’il existe des dispositifs d’aides très incitatifs, aucune entreprise ne peut représenter l’Etat et il est la plupart du temps impossible d’effectuer des travaux de qualité pour seulement un euro. Dans bien des cas, les entreprises proposant des solutions à 1 euro ont des pratiques frauduleuses et s’appuient sur les failles des dispositifs d’Etat pour optimiser les aides et assurer le strict minimum en terme de qualité des travaux mis en œuvre.
Pompe à chaleur bas de gamme, main d’œuvre non qualifiée, isolation incomplète, travaux non finalisés, absence de suivi après travaux… nombreux sont les particuliers ayant fait l’expérience de ces opérations frauduleuses qui se retrouvent aujourd’hui en difficulté car les équipements dysfonctionnent et/ou que les travaux d’isolation n’apportent aucune performance (car mal réalisés).
Il est donc préférable de faire des travaux de qualité en acceptant de payer un reste à charge plus ou moins conséquent, tout en bénéficiant des dispositifs d’aides existants.
Il faut pour cela :
EN SAVOIR PLUS :
VRAI ! Toutes les aides financières se demandent avant de commencer les travaux et avant signature des devis (bon pour accord).
Aucune rétroactivité n’est possible si vos travaux ont déjà été engagés. Pensez donc à bien vous renseigner auprès d’un Espace France Rénov avant de vous engager dans des travaux d’économies d’énergies.
FAUX ! Il existe des aides sans conditions de ressources et celles-ci peuvent rester très attractives, même pour les catégories de revenus aisés.
En tant que revenus supérieurs (catégorie ROSE), les particuliers peuvent prétendre à diverses aides pour leur projet de rénovation énergétique : MaPrimeRénov’ parcours accompagné (rénovation globale), aide de la Métropole du Grand Nancy dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial ou Certificats d’Économies d’Énergies (isolation ou chauffage).
Enfin, l’Éco Prêt à Taux Zéro (EcoPTZ) est un prêt sans intérêt qui peut permettre d’emprunter jusqu’à 50 000 € sur une durée pouvant aller jusqu’à 20 ans. Il n’est soumis à aucune condition de ressource et se demande auprès d’une banque.
FAUX ! Aucun dispositif d’aide officiel ne vous imposera le choix de votre entreprise. Il est toutefois indispensable de travailler avec des entreprises certifiées RGE (qualifiés par domaines de travaux) si vous souhaitez obtenir des aides.
Un accompagnement par un conseiller France Rénov’ peut vous aider à cibler les dispositifs adaptés à vos besoins. Par la suite, vous pourrez consulter les entreprises de votre choix et solliciter votre conseiller pour analyser vos devis et préparer au mieux les démarches pour vos demandes d’aides.
Vous pouvez solliciter des entreprises RGE via un annuaire officiel.
VRAI ! La disparition progressive des tarifs réglementés et la concurrence importante sur le marché de l’électricité et du gaz peut vous impacter de façon importante si vous ne prenez pas le temps de suivre vos consommations et d’analyser votre contrat. Il est possible de changer de fournisseurs d’énergie à tout moment et sans frais.
Le comparateur www.energie-info.fr du médiateur de l’énergie vous permet de comparer simplement et en quelques clics les différentes offres des fournisseurs d’énergies (gaz et électricité).
Plusieurs facteurs importants doivent alors être observés :
Enfin, changer de fournisseur peut aussi être une question de convictions personnelles. Certains fournisseurs proposent en effet des « tarifs verts » dont l’énergie provient de sources renouvelables ou bien qui permettent de financer des énergies renouvelables.
EN SAVOIR PLUS :
ÇA DÉPEND. Aujourd’hui le gaz est plutôt bon marché mais reste tout de même vulnérable à l’approvisionnement et au contexte géopolitique. Pour comparaison, en 2024, le gaz est un peu plus cher que le granulé, un peu moins que le fioul mais 2 fois moins cher que l’électricité. Cependant, le gaz est une des énergies qui rejette le plus de C02.
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! La difficulté de stocker l’électricité et l’intermittence de production (nuits, ensoleillement variable) ne permettent pas à un foyer d’assurer une autonomie complète sur ses besoins en énergie. La dépendance à un fournisseur restera au minimum de 20 à 30 % de ses consommations totales.
EN SAVOIR PLUS :
Fiche travaux – L’autoconsommation photovoltaïque
FAUX ! Bien dimensionnée, une installation photovoltaïque peut être rentable au bout de 8 à 15 ans.
De nos jours, une installation coûte entre 2000 et 2500 €/kWc (kilowatt crête = puissance photovoltaïque). En Lorraine, un kWc photovoltaïque avec une orientation plein sud produit environ 900 à 1 300 kWh/an. De façon générale, les propriétaires de maisons investissent entre 5000 et 15000 € et peuvent envisager de générer entre 350 et 1500 € de revenus (économies sur la facture et/ou revente de l’électricité).
Actuellement, les installations les plus rentables sont basées sur le principe de l’autoconsommation. En effet, cette option est aujourd’hui la plus intéressante car le tarif de revente de l’électricité est nettement inférieur au coût d’achat de l’électricité. Les installations visant une revente totale sont des solutions de moins en moins intéressantes que l’on réservera davantage à des projets de grande envergure.
Le montant de l’investissement de départ sera à définir en analysant finement les consommations d’électricité et les habitudes de consommation du foyer. Il faudra aussi être vigilant au prix de l’installation afin que la rentabilité de l’installation ne soit pas remise en question.
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! Même si son taux de rejet est nettement inférieur à ceux des systèmes au fioul ou au gaz par exemple, l’électricité rejette quand même des gaz à effet de serre.
La valeur officielle est de 80 g/kwh. Cette valeur est une projection de la production électrique en 2030. En réalité, la valeur moyenne est souvent plus élevée (environ 180 g/kwh) et dépend surtout de la saison à laquelle est produite l’électricité.
L’électricité est beaucoup plus carbonée en hiver lors des pics de consommations car des centrales fioul, gaz ou charbon sont sollicitées pour répondre aux besoins de la population.
EN SAVOIR PLUS :
TOUT DÉPEND de son appareil de chauffage ! Si l’appareil de chauffage au bois est ouvert ou ancien, la combustion du bois émet beaucoup de particules fines, ce qui contribue à dégrader la qualité de l’air extérieur.
Par contre, si l’appareil est récent et que la combustion est bonne (bois sec, allumage par le haut…), les émissions de polluants peuvent être fortement diminuées.
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! Un mur en pierre n’est pas isolant et représente forcément une source de déperdition thermique importante si celui-ci n’est pas couplé à une isolation intérieure et/ou extérieure.
La performance thermique d’une paroi s’exprime en grande partie à travers sa résistance thermique (R). Un mur de 50 cm permet d’obtenir un R de 0.3 m².K/watt. Un isolant thermique d’à peine 2 cm permet de multiplier par deux cette performance (R d’environ 0.6 m².K/watt)..
Au-delà de l’aspect économie d’énergie, il convient aussi de s’interroger sur les choix techniques qui permettront de préserver les qualités du mur existant. Les murs en pierre sont souvent reconnus pour le confort d’été qu’ils apportent naturellement grâce à leur forte inertie. En ce sens, il sera préférable de les isoler par l’extérieur si cela est possible (dans le cas contraire un compromis sera à trouver par une isolation ou une correction thermique par l’intérieur).
En outre, la plupart des murs « anciens », notamment les murs constitués de pierre, de terre, de bois, sont ouverts à la diffusion et à la migration de l’eau sous différentes formes (gaz, liquide). L’humidité qu’ils contiennent et le sens de leur migration, vers l’intérieur ou l’extérieur, varient en fonction des saisons, des climats, etc.
Etant donnée l’humidité contenue dans ces murs, il est important de ne pas empêcher ni même de freiner les échanges entre les matériaux qui composent la paroi.
Veillez donc à utiliser des matériaux et des revêtements « ouverts » à la diffusion de la vapeur d’eau, à savoir : des freins-vapeur plutôt que des pares-vapeur, des panneaux fibreux plutôt que des polystyrènes/polyuréthanes, des bardages ou enduits à la chaux plutôt que des enduits hydrofuges (non capillaires).
EN SAVOIR PLUS
FAUX ! L’isolation n’a aucun rapport avec la qualité de l’air, en effet cette question dépend surtout des systèmes de ventilation en place.
Il est fréquent de confondre ventilation de la maison, humidité dans les parois (murs) et isolation. Ces thématiques ne s’opposent pas, c’est-à-dire que l’on peut très bien sur-isoler sa maison, qu’il n’y ait pas de courant d’air, qu’elle soit correctement et suffisamment ventilée et que les murs ne risquent pas de moisirent à cause de l’humidité. En effet, pour ne pas emprisonner l’humidité dans la maison et les murs, il suffit de choisir des isolants fibreux (laine de verre, de roche ou de bois) et d’installer une VMC (ventilation mécanique contrôlée).
EN SAVOIR PLUS :
ÇA DÉPEND ! Si votre logement a été construit avant 1974 et que celui-ci est indépendant (absence de mitoyenneté), il est possible que la toiture soit la première source de déperditions thermiques.
Cependant, cette situation est de plus en plus rare car bon nombre de ces maisons ont pu être rénovées. Il reste donc toujours intéressant de vérifier l’état de l’isolation en toiture et de s’interroger sur son éventuel remplacement si celle-ci a subi une dégradation (infiltration d’eau, tassement…).
Malgré tout, il n’est pas rare que les déperditions se retrouvent prioritairement vers d’autres postes. Par exemple, si votre toiture est isolée (même avec un isolant ancien) et que vos surfaces de murs sont importantes, les déperditions thermiques seront alors majoritaires au niveau des murs. La chaleur de votre maison s’échappe par les parois non isolées du logement.
De façon générale, une maison très performante (niveau Bâtiment Basse Consommation) est une maison qui bénéficie d’une isolation continue au niveau de chaque paroi déperditive (toiture, murs et sols isolés, fenêtres performantes) et d’une étanchéité à l’air optimale. Un système de chauffage et de ventilation performant devra également faire l’objet d’une réflexion approfondie pour répondre aux exigences d’une maison saine et performante.
VRAI ! D’un point de vue thermique, l’isolation par l’extérieur (ITE) est une technique qu’il convient de favoriser quand cela est possible.
L’ITE permet généralement de minimiser les ponts thermiques en formant une enveloppe continue autour du logement, contrairement à l’isolation par l’intérieur (ITI), qui va généralement laisser davantage de ponts thermiques au niveau des planchers par exemple. L’ITE préserve l’inertie du mur et contribue à maintenir une température intérieure stable et confortable. De plus, réaliser une ITI implique une perte de surface habitable significative et comprend plus de risques pour la gestion de l’humidité.
EN SAVOIR PLUS :
FAUX ! Un état des lieux exact de la composition des murs existants est nécessaire pour étudier la faisabilité d’une isolation par l’extérieur.
Le principal risque identifié est la problématique de diffusion de vapeur d’eau à travers la paroi. La nature de l’isolant, son positionnement dans la paroi et son épaisseur peuvent générer des risques de condensation.
Des logiciels permettent d’estimer ces risques, mais certaines règles simples permettent d’éviter ce type de problèmes :
FAUX ! Les pompes à chaleur actuelles peuvent être prévues pour répondre à des conditions climatiques très rigoureuses. La question du dimensionnement de ces installations reste toutefois une préoccupation importante. Ce type d’installation sera nécessairement contre-performant si le niveau d’isolation de la maison et le dimensionnement des émetteurs de chauffage ne sont pas optimisés.
Ainsi, avant de se lancer dans l’installation d’une pompe à chaleur, il est fondamental de connaître son COP (coefficient de performance) annuel moyen localement. La contrainte en Lorraine provient du fait que les températures hivernales sont très souvent négatives et dégradent sensiblement le COP de ce système. Le COP moyen annuel d’une PAC air/eau installée en Lorraine n’excède pas les 3, et s’approche même plutôt de 2.5. Ce qui signifie que les performances sont tout de même 2 à 3 fois meilleures qu’un chauffage électrique standard. Une relève (appoint de chauffage) peut être envisagée pour la production de chaleur lors de températures négatives.
Aujourd’hui, des systèmes mixtes (appelés PAC hybride : chaudière condensation couplée à une PAC air/eau) sont disponibles. Un automate passe d’un système à l’autre lorsque le kWh est le plus intéressant économiquement. Par exemple, la PAC passe le relais à la chaudière condensation gaz naturel à partir d’une température extérieure inférieure à 2°C. Un tel projet nécessite d’analyser l’énergie utilisée avant le projet et celle envisagée pour l’appoint (prix des énergies fondamental).
EN SAVOIR PLUS
FAUX ! La ventilation naturelle ou par ouverture des fenêtres est inconstante. Elle ne permet pas d’assurer un balayage général de l’air dans le logement. De plus, les volumes d’air renouvelés ne sont pas suffisants et la ventilation n’est pas assurée de façon permanente. Cette absence de ventilation peut dégrader la qualité de l’air du logement et générer des pathologies dans le logement (ex : moisissures, acariens, etc.).
Avec les travaux de rénovation énergétique, les logements sont de plus en plus étanches à l’air, les renouvellements d’air parasites sont insuffisants. Il est donc impératif d’installer un système de ventilation mécanique pour renouveler l’air de façon adaptée.
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FAUSSE bonne idée ! Un système de ventilation par insufflation est une solution avec un coût d’investissement et de fonctionnement élevé (préchauffage de l’air), qui apporte des résultats très mitigés. Une solution de ventilation par extraction (possible avec une VMC « simple flux ») est nettement moins onéreuse et apporte en général une meilleure réponse à une problématique de qualité d’air.
De façon générale, la formation de moisissures sur les murs peut être due à deux facteurs distincts mais complémentaires : le manque de ventilation et le manque d’isolation thermique. En effet, ce type de désordre apparaît le plus souvent dans les logements anciens non isolés, où la ventilation se fait par ouverture des fenêtres. Les moisissures se forment alors sur les surfaces les plus froides et confinées du logement (sur les vitrages, dans les angles, derrière les meubles).
Pour s’en débarrasser, la meilleure solution reste de nettoyer ces moisissures à l’eau de javel en se protégeant d’un masque. Ensuite, pour qu’elles ne réapparaissent plus, il faut isoler les murs donnant sur l’extérieur afin de les rendre plus chauds et ventiler de façon efficace et surtout constante l’air du logement. La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) assurera l’extraction de l’air vicié des pièces humides et aspirera également l’air neuf de tout le logement selon un principe de balayage général et permanent. Dans les pièces sèches, si elles n’existent pas déjà, il faut créer des aérations (ex : réglettes d’entrée d’air sur les fenêtres). Veillez enfin à ce que les portes intérieures soient détalonnées de quelques centimètres pour que l’air circule entre les pièces.
EN SAVOIR PLUS
Tout dépend du dimensionnement des radiateurs et de l’isolation du logement. En effet, la plupart des systèmes de chauffage modernes fonctionnent à des températures plus basses qu’à l’époque. Du coup si le logement est mal isolé, le système devra compenser avec une température d’eau plus élevée que l’optimale pour son rendement. Néanmoins, si on a un manque de puissance de radiateur, on peut, sans tous les changer, ajouter 1 ou 2 radiateurs. Concernant la fonte, on peut faire circuler une eau de n’importe quelle température dans n’importe quel radiateur. Ce n’est donc pas un problème de matériaux mais de dimensionnement.
Les radiateurs fonctionnant avec résistances électriques (radiateurs à effet joule) pénalisent le DPE car la consommation d’énergie dite « primaire » prise en compte dans le calcul du DPE est la plus élevée. Ainsi, la plupart des logements chauffés à l’électricité sont susceptibles d’avoir une étiquette énergie plus dégradée.
La meilleure solution reste alors d’opter pour un chauffage centralisé, performant, modulant, correctement dimensionné et possédant un système de régulation type chaudière voire pompe à chaleur si c’est possible (secteur classé / mitoyenneté / accessibilité).
L’intégration d’une énergie renouvelable (bois / solaire) est également une solution pertinente quand elle est techniquement réalisable.
Dans certains logements, le remplacement d’une ancienne installation de chaudière fonctionnant avec des énergies fossiles (fioul ou gaz naturel) par un système plus vertueux et moins émetteur de gaz à effet de serre sera l’opportunité d’améliorer le DPE et le confort des résidants.
Le remplacement d’un équipement de moins de 15 ans et en bon état de fonctionnement n’est pas toujours la priorité ! L’isolation du bien sera plus pertinente à moyen et long terme pour améliorer le confort des résidants et réduire les besoins de chauffage.
EN SAVOIR PLUS
FAUX ! Les méthodes de calcul des bilans énergétiques ont changé et peuvent modifier le classement énergétique du logement.
Contrairement aux anciennes étiquettes, les factures d’énergie des occupants du logement ne sont plus prises en compte pour ajuster les résultats du DPE. La note énergétique du logement est désormais établie sur la base d’un logiciel intégrant les performances « théoriques » des parois et des systèmes présents dans le logement. La consommation d’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre sont calculées et déterminent la note finale du logement.
Les diagnostiqueurs, en se rendant sur place, sont amenés à relever le maximum d’informations pour établir un bilan le plus détaillé possible. Ainsi, pour avoir un DPE le plus représentatif du bien, il est recommandé aux propriétaires de garder les preuves des travaux d’amélioration énergétique en conservant par exemple les factures des travaux réalisés.
EN SAVOIR PLUS
Vous allez faire des travaux et vous vous posez des questions sur : les choix techniques / les aides financières / les types de matériaux / le choix d’un professionnel ?
Nos conseillers sont à vos côtés pour étudier votre projet et vous orienter vers un parcours de rénovation énergétique adapté à vos ambitions et aux caractéristiques de votre logement quel que soit votre stade d’avancement.
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