A cette question, l’ALEC répond souvent : « celle que l’on n’utilise pas ! ». Oui mais disons qu’on en utilise une quand même, nous allons tenter de vous informer à ce sujet. Nous prenons pour ce faire appui sur la très bonne étude menée par AirLorraine. Celle-ci étudie les effets « directs » des pollutions. C’est-à-dire que l’analyse ne tient pas compte des effets de la construction et de la durée de vie des véhicules, ni les modes d’extraction des ressources nécessaires. (source : Guide « comment développer un plan d’action en faveur de l’énergie durable (PAED) », JRC, European Comission)
D’abord il convient de dire de quoi on parle : quelles pollutions ?
- La pollution directe de notre air ou pollution locale. Elle est émise par les fumées des pots d’échappement, l’usure des pneus et des plaquettes de freins, etc. Elle contient des microparticules, des Composés Organiques Volatiles (COV), des oxydes d’azote (NOx), etc. Celle-ci provoque et aggrave les maladies respiratoires, noirci les façades des maisons, etc.
- La pollution de l’air à long terme ou pollution globale. Elle est émise lors de la production des énergies utilisées par les véhicules : le carburant. Elle contient des gaz à effet de serre dont le plus connu : le dioxyde de carbone (CO2). Elle aggrave le dérèglement climatique.
Ensuite il convient de savoir pour quels trajets : pour quelles utilisations ? Parce que les réponses ne sont pas catégoriques, nous ne pouvons pas dire qu’une voiture est meilleure ou une autre pire, nous vous proposons ces quelques éléments qui vous indiquent laquelle est la plus adaptée pour quels trajets :
Pour les trajets de moins de 3 km, le meilleur choix est, si possible, les modes doux : marche, vélo.
Pour des trajets de 3 à 200 km par jour, les véhicules électriques tiennent le haut du pavé. En effet, l’absence de combustion et la meilleure efficacité énergétique des moteurs électriques (90% contre 30% pour les moteurs thermiques) est très intéressante pour des usages en ville et zones avec une densité de population élevée. Le coût des déplacements par kilomètre est 60% moins cher que le diesel.
Pour des trajets supérieurs à 200 km par jour les véhicules GNV/Essence permettent un service de déplacements identique aux véhicules diesel mais avec des réductions d’émission de polluants locaux de plus de 95%. Le coût des déplacements par kilomètre revient 30% moins cher que le diesel. Aussi les véhicules hybrides électriques/diesel ou essence permettent des réductions d’émissions de polluants significatifs.
En conclusion : Le choix de votre véhicule personnel passe par une bonne identification des besoins de mobilité.
Le choix de l’ALEC : Enfin, puisque les petits ruisseaux font les grandes rivières et que la mobilisation contre le changement climatique et la diminution des pollutions est l’affaire de tous, l’ALEC a choisi de faire la route en compagnie de Zoé, la voiture 100% électrique de Renault. Pour joindre la parole aux actes !
Actuellement, notre ratio réel de consommation est de 20,5 kWh/100 km. Pour comparaison, une voiture essence consommant 5 litres/100 km représente 50 kWh/100 km. Dans ce cas, la voiture électrique est donc plus de 2 fois plus performante que la voiture à essence !